Le maintien des peines de prison contre les « professeurs contractuels » irrite leurs collègues

Hier mardi, la cour d’appel de Rabat a confirmé les jugements précédemment rendus par le tribunal de première instance de la même ville, à l’encontre d’un groupe de « professeurs contractuels », avec deux mois de sursis pour 19 enseignants et enseignantes, et trois mois en vigueur contre une enseignante.
Le tribunal a poursuivi les professeurs pour attroupement non armé sans autorisation, violation de l’état d’urgence sanitaire, atteinte à des hommes de la force publique dans l’exercice de leurs fonctions et en raison de leur performance, et insulte à la force publique avec des déclarations dans l’intention de nuire à leur l’honneur et le respect dû à leur autorité.
La Coordination nationale des enseignants et les cadres d’appui auxquels le contrat a été imposé ont critiqué ces jugements rendus contre les enseignants, s’accrochant à leur innocence, et tenant l’État pleinement responsable de la situation future.
Le Comité de coordination a souligné que l’État cherche toujours « plus de tension dans tous les cercles sociétaux qui ont un lien direct ou indirect avec le peuple, et continue d’imposer toute sa répression au secteur de l’éducation ».