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Les pétroliers du Kurdistan quittent le port de Ceyhan à vide après un mois d’attente

Après s’être arrêtés pendant plus d’un mois en attendant le chargement du pétrole du Kurdistan irakien, les supertankers ont quitté la zone à proximité des pipelines turcs, signalant un retard dans l’approvisionnement en provenance de la région.

Aujourd’hui, lundi 24 avril (2023), les pétroliers « Neverland » et « Amax » ont quitté la zone près de la station de gazoduc en Turquie, ce que les experts ont considéré comme une indication que le pétrole ne circulera pas à proximité de la région, à la lumière de la crise entre les gouvernements concernés, D’après ce que j’ai cité fleurberg.

Les deux pétroliers n’ont réussi à obtenir aucune quantité de pétrole du Kurdistan irakien, alors qu’il y a encore 3 pétroliers stationnés dans l’espoir d’obtenir du brut kurde près du port, selon les données de Bloomberg sur les mouvements de navires.

Il est à noter que les 5 pétroliers qui attendaient de charger du pétrole du Kurdistan irakien ont été affrétés dans le but de transporter environ 4 millions de barils de brut, après avoir annoncé que les pays concernés se rapprochaient d’une solution à la crise qui les oppose, selon des informations consultées par la plateforme énergétique spécialisée.

Une crise en cours

Un ingénieur dans les champs pétrolifères du Kurdistan irakien. Photo publiée avec l’aimable autorisation de The Independent

Le gouvernement fédéral irakien exige depuis plus d’une décennie qu’il devienne le seul propriétaire du droit de vendre le pétrole du Kurdistan irakien et d’obtenir le produit de tout brut produit sur son territoire ; Je me suis donc opposé à la vente du territoire à la dernière production de pétrole.

Dans le même temps, la Turquie a arrêté les flux de pipelines en provenance des champs du nord le 25 mars 2023, après qu’un tribunal d’arbitrage international a décidé qu’il devait verser environ 1,5 milliard de dollars d’indemnisation à l’Irak pour avoir facilité les ventes des exportations de pétrole de la région via les pipelines turcs de Ceyhan.

L’absence de jusqu’à 450 000 barils par jour de pétrole de la région, vendus via l’oléoduc turc Ceyhan, a réduit les approvisionnements à destination de l’Europe, avant que les marchés ne connaissent de nouvelles baisses, avec l’annonce des principaux producteurs de l’OPEP et de l’alliance OPEP + un supplément coupé en production.

Les experts s’attendent à ce que le temps d’arrêter d’exporter le pétrole du Kurdistan irakien prenne du temps jusqu’au règlement du différend sur le produit des ventes et des paiements entre l’Irak, la région semi-autonome et la Turquie, selon les informations consultées par la plateforme énergétique spécialisée.

L’Irak, le deuxième plus grand producteur de l’OPEP, exporte du pétrole brut des champs du nord par un oléoduc vers le port turc de Ceyhan sur la mer Méditerranée.

Règlement des différends

Le 17 avril, des sources ont déclaré que Bagdad était parvenu à une solution garantissant l’acheminement du pétrole du Kurdistan irakien vers la Turquie, après un cycle de négociations entre le gouvernement fédéral irakien et le gouvernement régional, au cours duquel ils se sont mis d’accord sur les principaux points techniques.

Les sources ont souligné que les deux gouvernements sont parvenus à un accord sur des questions techniques de base, en vue de la reprise des exportations de pétrole vers le port turc de Ceyhan et de là vers les marchés internationaux, selon ce qui inquiète les sources de l’agence. Reuter.

Selon les sources, les négociations entre les deux parties ont commencé le 4 avril. Les gouvernements de Bagdad et d’Erbil sont parvenus à un accord sur la reprise des exportations de pétrole du Kurdistan irakien, mais ces négociations se sont poursuivies sur des questions techniques.

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