Les sables bitumineux du Canada polluent les eaux de l’Alberta et mettent le régulateur de l’énergie sur le banc des accusés

La fuite de déchets et de résidus toxiques de la mine « Kearl » pour la production de sables bitumineux au Canada dans l’eau a suscité une vaste controverse, surtout après que des enquêtes ont révélé que les peuples autochtones de la région n’avaient pas été informés de la pollution de l’eau, malgré cela. sous surveillance il y a près de 11 mois.
Il semble qu’une unité de l’américain Exxon Mobil Corporation soit impliquée dans une collusion avec le régulateur de l’énergie en Alberta, ce qui a renforcé les demandes de dissolution et de démantèlement de ce dernier, selon ses publications. Reuter.
Peut-être que la fuite de déchets de sable récemment annoncée n’était pas la première du genre, car le volume de déchets s’échappant dans les bassins au cours de l’année (2021) était estimé à 1,35 milliard de mètres cubes.
Pour éviter que l’affaire ne se reproduise à l’avenir, le gouvernement canadien a annoncé un ensemble de mesures qui pourraient imposer des restrictions à la production de sables bitumineux au Canada, selon ce qu’a suivi la plateforme énergétique spécialisée.
Détails de la fuite
La société « Imperial Oil » – une filiale de l’américain Exxon Mobil Corporation – a surveillé la fuite de résidus de production de sables bitumineux au Canada depuis la mine « Kearl », au cours du mois de mai de l’année dernière (2022).
La société est restée silencieuse sur la fuite et n’a pas informé les populations autochtones de la pollution de l’eau, bien qu’elle ait été certaine des niveaux de pollution provenant des résidus miniers lors des tests.
De plus, l’organisme de réglementation de l’énergie de l’Alberta a adopté une position similaire à celle d’Imperial Oil.
L’état de secret sur la pollution de l’eau s’est poursuivi jusqu’à ce que l’entreprise et le régulateur aient dû l’annoncer, après qu’une nouvelle fuite s’est produite en février 2023.
Malgré les répercussions de la pollution de l’eau par les résidus de sables bitumineux pendant un peu moins d’un an, l’Imperial Oil Company de l’américain Exxon Mobil s’est contentée de présenter des « excuses » pour ne pas avoir communiqué avec les représentants des peuples autochtones à la suite de la première fuite, et s’est engagé à éviter cela à l’avenir.
L’incident a atteint les couloirs du Parlement canadien en présence de représentants autochtones, et il est prévu que la Compagnie pétrolière impériale, ainsi que le régulateur de l’énergie en Alberta, soient tenus de témoigner devant un comité parlementaire, d’ici jeudi prochain, avril 20, 2023.
démarches et réclamations
Les peuples autochtones ont critiqué le silence du régulateur de l’énergie de l’Alberta sur l’incident de pollution de l’eau avec des résidus de sables bitumineux pendant de nombreux mois, et ont appelé à la dissolution du régulateur et à un changement de direction.
Leurs représentants ont confirmé lors de leur témoignage devant une commission parlementaire, le lundi 17 avril 2023, que le régulateur de l’énergie a manifesté de la sympathie pour l’industrie des sables bitumineux au Canada et les entreprises qui investissent sans égard pour l’intérêt public.
Par la suite, le gouvernement canadien a décidé de former des équipes comprenant des représentants de : (les peuples autochtones, le gouvernement central et régional, les sociétés de production de sables bitumineux au Canada), et a déclaré que la formation vise à développer des moyens de surveiller les risques environnementaux potentiels liés au déversement de déchets domaines.
À son tour, le ministre canadien de l’Environnement, Stephen Gilbolt, a confirmé que le gouvernement central n’avait pas reçu d’informations sur la fuite de résidus de production de sables bitumineux de la mine « Kearl » en temps opportun permettant de contenir la situation.
Il a souligné que la Pétrolière Impériale et le régulateur de l’énergie de l’Alberta n’avaient pas informé la communauté autochtone et touchée de l’incident – non plus -.
qui est le responsable?
Une commission parlementaire sur l’environnement et la durabilité cherche, par le biais d’auditions, à déterminer les raisons pour lesquelles les peuples autochtones et les gouvernements régionaux n’ont pas connu les détails de l’incident au cours des derniers mois.
Il semble que les répercussions du déversement de sables bitumineux de la mine « Kearl » au Canada prendront une plus grande ampleur que l’ampleur des dommages causés à la population autochtone.
L’affaire ne s’est pas arrêtée à exiger la dissolution de l’organisme de réglementation de l’énergie et le changement de sa direction, mais les résidents ont plutôt accusé le gouvernement de la capitale, Ottawa, d’être impliqué avec l’organisme de réglementation de l’énergie, car ils l’ont tenu responsable de « ne pas avoir appliqué » les lois environnementales bien connues à certaines activités pétrolières, selon le site Internet de la Société Radio-Canada (CBC).CBC.CA).
Un représentant de la communauté autochtone, Alan Adam, a souligné que la province de l’Alberta n’est pas seule responsable de la catastrophe environnementale potentielle, mais que cette responsabilité s’étend au gouvernement central et au Canada dans son ensemble.
Les représentants autochtones se sont demandé comment dire à leurs communautés qu’ils avaient affaire à de l’eau polluée depuis des mois, surtout à la lumière des nouvelles circulant sur la fuite de février dernier qui a pollué environ 5,3 millions de litres d’eau.