Une association tire la sonnette d’alarme après la recrudescence des crimes contre les femmes à Casablanca

L’association Challenge pour l’égalité et la citoyenneté rapporte que, ces derniers mois, la ville de Casablanca a été témoin de crimes odieux de meurtres et de violences à l’arme blanche contre des femmes et des filles dans la force de l’âge, notant qu’en moins d’un mois, deux victimes de des violences physiques conduisant à des meurtres ont été enregistrées, dont la dernière a eu lieu pendant les jours de l’Aïd al-Fitr dans le district d’Al-Mohammadi.
L’association a révélé, dans un communiqué, que ces chiffres augmentent de manière spectaculaire, ce qui soulève plus d’une question et tire la sonnette d’alarme, et accélère la recherche de solutions immédiates pour lutter contre toutes les formes de discrimination et de violence et arrêter l’hémorragie de la tuerie, ajoutant que la recherche du Haut Commissariat au Plan au Maroc entre la déclaration limitée de violences qui ne dépasse pas 2,28% de femmes victimes de violences.
Elle a expliqué que le dépôt des plaintes reste très faible, puisqu’il ne dépasse pas 6,6%, selon la même recherche, soulignant que ces chiffres effrayants délivrés par les autorités officielles, et ceux délivrés annuellement par les associations de femmes, sont liés à la dénonciation limitée des la violence, la non-déclaration de celle-ci, ou la renonciation à porter plainte pour violence, entraînant sa récurrence chez les victimes, aboutissant parfois au meurtre ou au suicide.
La Commission a appelé à prendre très au sérieux les plaintes déposées par les femmes et les filles, à ouvrir rapidement tous les dossiers et à enquêter sur les faits afin que la violence physique ne se reproduise pas et ne s’aggrave pas avec le meurtre ou le suicide, et à modifier la loi 13.103 relative à la lutte contre la violence à l’égard des femmes. , pour assurer la prévention, la protection et la réparation sans impunité, Et durcir les dispositions pour que cela ne se reproduise plus.
Elle a appelé à la suppression du paragraphe relatif à la renonciation à porter plainte qui limite la poursuite du contrevenant à la loi 103-13, en plus d’encourager le signalement pour arrêter l’hémorragie de la violence et du meurtre, et pour permettre aux femmes battues, et celles en situation de vulnérabilité, bénéficier d’une assistance juridique ; En plus de s’attaquer aux obstacles qui empêchent les femmes maltraitées de recourir à la justice.
Elle a également appelé à sensibiliser les femmes victimes de violences à la pérennisation de l’absence d’impunité, à travers leur adhésion à leur droit à un suivi judiciaire ; résoudre les difficultés liées à la preuve de la violence en améliorant les techniques de recherche et d’enquête pour les forces de l’ordre, faciliter la communication linguistique avec les femmes battues pour leur permettre de revendiquer leurs droits; Et en assurant une protection complète des femmes et des filles contre toutes les formes de violence, et en renforçant les infrastructures de prise en charge des femmes victimes de violence à travers des centres d’écoute et d’accueil.